Plateforme d’infectiologie expérimentale (PFIE)
Un dispositif expérimental unique en confinement A2 et A3 pour étudier les maladies animales ou zoonotiques et proposer des solutions de contrôle.

Plateforme d’infectiologie expérimentale (PFIE)
Un dispositif expérimental unique en confinement A2 et A3 pour étudier les maladies animales ou zoonotiques et proposer des solutions de contrôle.
Plateforme d’infectiologie expérimentale (PFIE)
La plateforme PFIE comporte près de 1 800 m² de locaux de niveau A3 et d’autres installations de niveaux A1 et A2 pour étudier les maladies qui touchent les animaux de toute taille, jusqu’aux bovins. Elle possède aussi des isolateurs pouvant être utilisés comme des enceintes de confinement ou pour étudier le rôle du microbiote dans les processus infectieux.
PFIE forme le Pôle de santé animale de Tours (PSAT) avec le laboratoire Infectiologie et santé publique (ISP) et apporte à la communauté scientifique ses compétences sur les processus infectieux chez les animaux d’élevage et la faune sauvage, ainsi qu'en imagerie en milieu confiné. La plateforme est ouverte à l’international et au secteur privé. Elle est positionnée au niveau européen comme l’une des seules plateformes spécialisées dans les protocoles infectieux sur gros animaux de rente et petits ruminants en A3.
La plateforme joue un rôle central dans le cadre du contrôle des maladies émergentes et constitue pour les ministères un outil de réaction rapide en cas d’émergence de maladies animales ou zoonotiques. Depuis 2018, elle constitue le pilier central de l’infrastructure distribuée EMERG’IN, en association avec d’autres unités et plateformes dédiées au contrôle des maladies animales et zoonotiques d’INRAE, de l’Anses et du Cirad.
Expertises et services
- Etude de processus infectieux affectant les animaux de rente tels que petits et grands ruminants, les porcs, les volailles, les rongeurs et la faune sauvage en niveau A1, A2 et A3 de confinement (agents pathogènes de type parasites, virus, bactéries),
- Production d’animaux à statut sanitaire contrôlé (volaille EOPS, souris EOPS, poussins axéniques, bovins...),
- Réalisation d’imageries (fluorescence/luminescence) en locaux confinés de niveau A1 à A3 sur animaux de petite et grande taille dans différentes phases d'expérimentation,
- Réalisation d’analyses hématologiques et biochimiques lors de protocoles infectieux.
Moyens et équipements
- Animaleries de niveau A1 à A3 de confinement, dont 450 m² d’hébergement pour les animaux d’élevage terrestre (A3), 85 m² dédiés aux rongeurs (A3) et un parc d’isolateurs,
- Plateau d’imagerie de niveau A2 et A3 équipé de systèmes par fluorescence in vivo Fluobeam, Cellvizio et IVIS Spectrum, ainsi que d’un échographe,
- Laboratoires L2 et L3 avec automates pour analyses biochimiques et hématologiques,
- Dispositifs de télémétrie et d’analyse du comportement animal en milieu confiné,
- Accès à des équipements d’imagerie de type IRM et scanner (unité voisine sur le site).








Comment soumettre un projet ?
Vous pouvez déposer une demande de prise en charge de protocole ou de projet directement sur le site de la plateforme ou sur celui de l’infrastructure EMERG’IN. La liste des services offerts par PFIE est disponible en ligne, ainsi que dans une brochure dédiée. Une étude de faisabilité sera réalisée dès réception de votre demande. Vous serez contacté par téléphone dans les jours qui suivent pour affiner le projet. Un devis vous sera adressé par mail pour accord après validation de l’étude de faisabilité et sous un délai d’une semaine à un mois, selon la complexité du protocole et des prestations demandées.
Exemple d'utilisation
Une collaboration multi-instituts dans le cadre d’une crise sanitaire
Après la survenue de cas de brucelloses humaines et bovines en 2012 en Haute-Savoie, la plateforme PFIE a été sollicitée pour participer à une étude visant à évaluer l’innocuité d’un vaccin conjonctival chez le bouquetin des Alpes, comparativement à la chèvre domestique, servant de modèle de référence.
Cette étude a été soutenue et financée par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation et le Ministère de la culture, de la transition écologique et solidaire. Ses résultats ont permis de mieux appréhender l’intérêt de la vaccination de la faune sauvage. Ils ont été examinés dans le cadre plus large de l’évaluation des stratégies de gestion de la brucellose. INRAE, l’ANSES, le MNHN, l’ONCFS et la Réserve zoologique de la Haute-Touche ont collaboré au projet.
Pour en savoir plus : Guillon A. et al. (2019). Intra-tracheal amikacin spray delivery in healthy mechanically ventilated piglets. Pulmonary Pharmacology and Therapeutics, 57:101807.
Contact
PFIE
37380 Nouzilly
Région : Centre-Val de Loire+33 (0)2 47 42 76 68
contact-pfie@inrae.fr
Site de la plateforme
THÉMATIQUES : Animalerie, exploration fonctionnelle, Imagerie in vivo, Nouvelles thérapies, vectorisation, cellules souches, organoides, Autres
TUTELLES : INRAE
INFRASTRUCTURES NATIONALES : EMERG’IN
LABELLISATION IBiSA : 2008
RESPONSABLES SCIENTIFIQUES :
Stéphane Abrioux
RESPONSABLES TECHNIQUES :
Edouard Guitton
RESPONSABLES QUALITÉ :
Nelly Rouet
MOTS CLÉS : Infectiologie, One health, Confinement, Santé, Vaccin, Thérapeutique, Modèles animaux, Faune sauvage, Animaux d'élevage, Imagerie, Télémétrie, Animalerie, Animaux EOPS, Animaux axéniques, EMERG’IN
Fiche mise à jour en 2022